Portrait d'un délégué : Vincent Legoupil

Portrait d’un délégué : Vincent Legoupil

Être au service de l’intérêt général : c’est ce qui résume le mieux le rôle d’un délégué mutualiste pour Vincent Legoupil, qui exerce cette fonction depuis dix-sept ans.

Dates clés

  • 1986 : entre à la RATP en tant qu’ouvrier peintre
  • 2020 : réélection en tant que délégué retraité Île-de-France

Quel a été votre parcours à la RATP ?

« J’ai commencé à la RATP en 1986, en tant qu’ouvrier peintre aux ateliers ferrés de Montsouris. En 1987, j’ai changé de poste et suis entré au centre bus de Montrouge en tant que carrossier peintre. Cela correspondait davantage à ma formation, j’ai un CAP de carrossier peintre. J’y suis resté jusqu’en 1992, année où j’ai rejoint le centre bus des Pavillons-sous-Bois.

En 2010, je suis finalement entré à l’atelier central de Championnet, équipe serrurerie. À la fin, j’exerçais des fonctions d’assistant d’équipe. Je suis retraité depuis janvier 2020. »

Et quel est votre parcours de délégué mutualiste ?

« Mon engagement remonte à mes années aux Pavillons-sous-Bois. Je travaillais directement avec le délégué titulaire, Roger Victor, qui m’a fait connaître ce rôle.

Je suis devenu son suppléant en 1996, puis j’ai été élu titulaire en 2003. J’ai été réélu en 2020 en tant que délégué retraité Île-de-France. »

Qu’est-ce qui a motivé cet engagement ?

« Je trouvais le rôle du délégué utile, au service de l’intérêt général.

À l’époque, c’est lui qui allait chercher les remboursements auxquels avaient droit les agents, et les leur remettaient. S’il paraît aujourd’hui un peu désuet, ce souvenir illustre bien l’action du délégué, qui est restée la même : faire le lien entre la Mutuelle et ses adhérents. »

Avant votre retraite, au quotidien, quel était votre rôle en tant que délégué ?

« Quand j’étais actif, j’étais l’interlocuteur identifié, prêt à répondre à toutes les questions des adhérents concernant les prestations de la Mutuelle.

Pour cela, j’ai bénéficié de nombreuses formations et de documents supports. J’étais également en contact avec le Pôle d’Assistance aux Délégués (PAD), vers qui je pouvais me tourner en cas de doute à propos d’une réponse à apporter.

Certains moments étaient plus chargés que d’autres. En 2004, par exemple, la mutuelle de la RATP est devenue mutuelle d’entreprise obligatoire, tous les employés ont dû signer un nouveau contrat. Il a alors fallu consacrer du temps, faire preuve de pédagogie pour que tous comprennent bien ce changement et ses répercutions. »

Que retenez-vous de votre engagement ?

« La solidarité, qui se reflète dans les actions menées par la Mutuelle. Par exemple, chaque année, lors de la remise des agendas aux adhérents, nous organisons une collecte pour les orphelins de la mutuelle.

Être délégué m’a aussi permis de faire connaissance avec les délégués des autres secteurs de l’entreprise : entretien, exploitation, fonctions supports… Et de m’ouvrir à la diversité de la RATP ! »