Arrêter de fumer en 4 étapes

Le mois antitabac s’est achevé et certains n’ont pas passé le cap. Mais il est possible d’arrêter toute l’année ! Voici quatre points clés pour décomposer le problème et trouver la solution.

La motivation

Retrouver une bonne mine, mieux respirer, protéger son entourage… Identifier sa motivation propre, c’est créer le moteur d’un sevrage réussi. Une motivation à afficher comme un mantra sur son frigo, son balcon, dans son portefeuille, pour se la rappeler dans les moments délicats.

Se faire accompagner

Qu’il soit généraliste ou spécialiste, le tabacologue est un médecin formé pour accompagner le parcours de sevrage du patient. Évaluation de la dépendance, détermination et prescription du type de substitut nicotinique et du dosage, consultations régulières pour faire le point… le tabacologue peut accompagner ses patients sur plusieurs mois avec une tarification et un remboursement équivalents à une consultation classique. Rendez-vous sur Tabac Info Service pour en trouver un.

Affronter la triple dépendance

Arrêter de fumer, c’est s’attaquer à une triple dépendance :

Physique : la nicotine stimule des neurorécepteurs qui libèrent de la dopamine, l’hormone du bien-être. Quand la nicotine disparaît, la sensation de manque s’installe. Le corps «oublie» sa dépendance en 4 à 8 semaines. Les substituts allongent ce temps mais amortissent les effets du manque pour pouvoir se concentrer sur les autres dépendances.
Psychologique : fumer est associé à des bénéfices particuliers (relaxation, concentration…) que le fumeur aura à compenser autrement et surtout de manière saine (sport, méditation, plaisirs simples).
Comportementale : savoir combien de cigarettes sont liées à des situations plutôt qu’à un manque – la pause-café, la sortie du travail… le sevrage tabagique invite à se créer de nouvelles habitudes et activités pour éviter
cette consommation réflexe.

Des bienfaits quasi immédiats

Après huit heures, le taux de monoxyde de carbone dans le sang est divisé par deux. Après deux jours, la respiration est meilleure et l’odorat revient. Après un an, le risque d’accident cardiovasculaire revient à la normale… Autant de paliers qui incitent à ne plus faire marche arrière !

Un enjeu de santé publique

Le tabac reste aujourd’hui la première cause de mortalité évitable avec environ 75 000 décès par an (13 %) liés au tabac. Et un fumeur sur deux meurt des conséquences du tabagisme selon Santé publique France

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