Portrait d’un délégué : João Do Nascimento

Entré à la RATP en 1999 comme poseur de voies, João Do Nascimento devient délégué mutualiste dix ans plus tard en prenant la relève de son prédécesseur, parti à la retraite. Un mandat solidaire, selon lui.

Dates clés

• 1999 : Entré à la RATP en tant que poseur de voies sur le RER B
• 2009 : Élu délégué mutualiste pour la première fois

Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui?

« J’ai commencé ma vie professionnelle en alternance chez un installateur d’ascenseurs, après un Bac pro en électrotechnique. Je suis entré à la RATP en 1999. À l’époque, la RATP embauchait beaucoup pour la maintenance sur le RER B. C’est là que j’ai commencé comme poseur de voies. Je suis passé ensuite par l’attachement de Raspail. Depuis 2012, je suis rattaché à République, où je travaille à la maintenance du réseau métro et tramway. »

Comment êtes-vous devenu délégué mutualiste?

« En 2009, le délégué de mon attachement partait à la retraite. J’aime aider, je n’aime pas laisser les gens en difficulté alors je me suis porté volontaire pour assurer la continuité de sa mission. Il y a beaucoup d’anciens dans mon attachement. Trois sont partis cette année, neuf l’an passé et certains ont besoin d’assistance en informatique alors je fais très souvent le lien entre eux et la Mutuelle. »

« Il y a une très bonne entente parmi les délégués. »

Quelles sont vos missions?

« Faire le lien, justement, conserver de l’humain alors que la dématérialisation des démarches nous mène de plus en plus devant un ordinateur. Par exemple, un collègue m’appelle parce qu’il a perdu sa femme. Il ne savait pas trop comment faire avec la mutuelle. Je suis allé prendre les bonnes informations, les papiers à remplir pour tout lui transmettre et alléger sa tâche. Mais des jeunes viennent aussi me voir quand ils ont un souci ou qu’ils ne reçoivent plus leur carte. Je les aide à trouver la solution. Et deux fois par an, je fais venir des représentants de la mutuelle à notre attachement. Ils passent une bonne partie de la journée chez nous pour transmettre un maximum d’informations. »

Pensez-vous arrêter un jour cette mission de délégué?

« À la retraite, peut-être (rire)! Et même à la retraite j’aurais envie de rester en lien avec la mutuelle, je pense. Il y a une très bonne entente entre tous les délégués, jusqu’aux responsables. C’est la troisième responsable que je connais et ça se passe toujours très bien. Alors, comment ne pas avoir envie de continuer ? »