Florence Vestieu : Secrétaire Générale du Groupe Mutualiste RATP

Un an après une première expérience de helper à l’occasion de la Coupe du monde de rugby, celle qui est également responsable du Pôle assistance aux délégués (PAD) au sein de la Mutuelle a repris du service à l’occasion des JOP de Paris 2024, avec un bonheur non dissimulé. Florence revient sur son expérience personnelle, et sur les valeurs qu’elle partage au quotidien avec son équipe.

Dates clés

  • 2008 : son arrivée au sein du Groupe RATP, 11 ans avant d’intégrer le Groupe Mutualiste RATP.
  • Du 26 juillet au 11 août puis du 28 août au 8 septembre : ses périodes de mobilisation (quasi quotidienne) en tant que helper.

 

Qu’est-ce qui vous a incitée à enfiler la chasuble de helper pour les Jeux olympiques et paralympiques ?

Aider les gens est quelque chose qui est dans mon ADN, autant professionnellement que personnellement. Au quotidien, sur mon trajet, dans la rue, dans une gare, je n’ai pas besoin de porter un gilet violet pour aller vers des personnes que je sens perdues ou à la recherche de leur chemin. Le faire lors d’un événement aussi festif que les JOP, pour moi, c’était une joie de tous les instants. J’avais déjà endossé ce rôle lors de la Coupe du monde de rugby France 2023. Je tenais à revivre cette expérience, avec autant de contacts humains et avec des personnes ayant, elles aussi, le sourire grâce à cette bulle qu’a été Paris 2024.

 

Quelles ont été vos missions sur le terrain ?

J’avais choisi de me mettre à disposition sur deux sites parisiens que je connais bien : gare de Lyon et gare Saint-Lazare. À raison de 3 heures par jour, de 7 heures à 10 heures, j’étais donc présente pour répondre aux voyageurs, les orienter en gare et les aiguiller pour leur trajet. S’il y avait, par exemple, un problème ou trop de monde sur une ligne, les helpers leur conseillaient des itinéraires de délestage afin qu’ils atteignent leur destination. Cette aide s’avérait très précieuse, notamment pour les personnes n’ayant pas l’habitude de circuler sur le réseau parisien et francilien.
Même chose pour l’achat des tickets et la tarification qui, selon les zones de transport, demandaient parfois un accompagnement. Pour les personnes qui ne parlaient pas français, nous disposions, si besoin, de l’application Tradivia qui nous permettait de comprendre leurs demandes et de traduire nos réponses. Lors des Jeux paralympiques, nous avons aussi eu le bonheur de chaperonner des scolaires venant assister à des compétitions.

 

Avec un peu de recul, comment décririez-vous cette expérience ?

Sincèrement, je n’ai jamais vu passer les trois heures quotidiennes pendant que j’étais helper. C’était juste merveilleux. J’ai ressenti tellement d’amour, de bons sentiments… Les gens étaient déguisés, tout le monde se parlait. On a vécu, avec Paris 2024, un moment de grande communion. C’était grisant !

Florence Vestieu – Secrétaire Générale du Groupe Mutualiste RATP