Portrait d’un délégué : Claude Fasquel

Claude Fasquel, opérateur de maintenance à la RATP, est malentendant, ce qui ne l’empêche pas d’être très investi dans son rôle de délégué mutualiste auprès de ses collègues et de la mutuelle.

Dates clés

• 1987  : Entré à la RATP en tant qu’opérateur de maintenance
• 2020 : Élu délégué mutualiste pour la deuxième fois

Pouvez-vous nous parler de votre parcours à la RATP ?

J’ai 34 ans de service! Je suis entré à la RATP le 23 juin 1987 et j’y suis toujours. J’ai travaillé pendant six mois à la plateforme en mouvement à Saint-Ouen en tant qu’opérateur de maintenance sur les métros MF77 en GR (Grande Révision) avant d’intégrer l’UDM RER, unité de maintenance des trains de Sucy-MRF, au même poste.

En parallèle, vous êtes délégué mutualiste ?

Oui! J’ai d’abord été délégué titulaire de 2008 à 2014 puis suppléant de 2014 à 2020 et enfin de nouveau titulaire depuis l’élection de juin 2020. J’ai d’ailleurs reçu la médaille de l’Étoile civique de bronze en 2018 pour mon implication en tant que délégué mutualiste. Je suis également sauveteur secouriste du travail pour porter les premiers secours à mes collègues victimes d’un accident du travail ou d’un malaise.

Quelle est votre mission en tant que délégué ?

Ma mission consiste à acheminer les demandes de remboursements de mes collègues. J’ai le devoir de les informer. Pour cela, je leur transmets les documents dont ils ont besoin pour leur passage en retraite ou sur les barèmes des remboursements. Je leur viens en aide lorsqu’ils rencontrent des difficultés: je leur explique ce à quoi ils ont droit, ce qu’ils peuvent faire pour se faire rembourser et comment ils doivent s’y prendre. Côté mutuelle, je leur apporte des dossiers de collègues presque tous les jours et je leur fais remonter les informations de ceux qui sont dans le besoin.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce rôle ?

Cela m’intéresse d’aider mes collègues et de faire le lien avec la mutuelle. Je suis en quelque sorte le trait d’union entre les collègues et la mutuelle. J’aime rendre service, et beaucoup de collègues viennent tout naturellement vers moi pour me parler de leurs problèmes. Je veux montrer aussi que j’ai réussi à m’en sortir et que je suis capable de faire des choses. Je suis né malentendant, appareillé à l’âge de 4 ans, et je souhaite faire comprendre que ce n’est pas un handicap.