La narcolepsie en 5 questions

Maladie neurologique et auto-immune, la narcolepsie touche moins de 1 % de la population française, d’après l’Institut national du sommeil et de la vigilance. Ce trouble du sommeil se traduit par des épisodes de somnolence excessive et des endormissements incontrôlés. S’il est rare, il peut représenter un réel handicap pour ceux qui y sont confrontés.

Qu’est-ce que la narcolepsie ?

Aussi appelée maladie de Gélineau, la narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par des assoupissements fréquents, survenant brutalement de manière récurrente ou ponctuelle pendant la journée. C’est une maladie neurologique rare qui touche entre 10 000 et 30 000 personnes en France selon l’Institut national du sommeil de la vigilance. Elle survient généralement entre 10 et 30 ans.

Quels sont les principaux symptômes ?

Selon le degré de sévérité de la narcolepsie, les symptômes varient légèrement et peuvent plus ou moins impacter la vie quotidienne.

Parmi eux : une somnolence excessive, des envies de dormir tout au long de la journée sans pour autant être en manque de sommeil. Ce trouble du sommeil est parfois accompagné de cataplexies (pertes brusques de tonus musculaire) qui peuvent entrainer des affaissements de la mâchoire, tête et épaules. 70 % des personnes atteintes de narcolepsie présentent une cataplexie, selon l’Inserm.

Qui en souffre ?

L’origine de cette maladie est inconnue, elle apparait souvent au cours de l’adolescence et ne se caractérise pas comme étant héréditaire. Touchant tant les hommes que les femmes, cette maladie neurologique aura un impact handicapant dans la vie quotidienne, sociale et professionnelle. Pour les plus jeunes, la scolarité peut être impactée en raison des problèmes de concentration liés à la
maladie.

Comment détecter la narcolepsie ?

La narcolepsie se détecte à l’aide de tests, le premier étant la polysomnographie. Ce dernier est réalisé dans un laboratoire de sommeil et permet l’enregistrement du sommeil, de la ventilation et des mouvements corporels au cours de la nuit. Le deuxième, appelé test itératif de latence à l’endormissement, est réalisé après la polysomnographie. Il permet de mesurer la tendance à s’endormir dans la journée, au lit, dans l’obscurité et le silence.

Existe-t-il un traitement ?

Les seuls traitements possibles sont médicamenteux. Ils ont pour rôle de maintenir les personnes éveillées en interagissant avec les différents récepteurs dans leur cerveau. Cependant, la narcolepsie est une maladie neurologique incurable, les traitements proposés agissent uniquement sur les symptômes. En cas de doute, il vous est conseillé de prendre rendez-vous chez votre praticien de santé.