IVG : 50 ans d’évolution depuis la loi Veil

Promulguée en 1975, la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG), dite « loi Veil », célèbre ses 50 ans en 2025.

Portée par Simone Veil, ministre de la Santé de l’époque, la loi dépénalise alors l’IVG, sur demande à un médecin, jusqu’à 10 semaines de grossesse. Depuis, des réformes successives ont permis d’en faciliter l’accès. La loi du 27 janvier 1993 crée un délit d’entrave à l’IVG, rendant répréhensible toute action qui tente ou empêche les femmes de recourir à l’avortement. Huit ans après, le délai légal est repoussé à 12 semaines et les conditions d’accès pour les mineures sont assouplies. Dès 2012, les IVG sont remboursées à 100 % par l’Assurance maladie. Quatre ans plus tard, les sages-femmes peuvent pratiquer les IVG médicamenteuses et le délai de réflexion de 7 jours entre la consultation d’information et la consultation de recueil du consentement est supprimé.

En 2022, le délai légal est prolongé de deux semaines pour les deux façons d’avorter. Des avancées majeures pour la liberté des femmes à disposer de leurs corps, désormais protégées, depuis le 8 mars 2024, par l’inscription de l’IVG dans la Constitution française.