Portrait d'une déléguée : Marilyne Chevalin

Portrait d’une déléguée : Marilyne Chevalin

Élue déléguée mutualiste en 2003, Maryline Chevalin a toujours eu le sens de l’engagement. Elle a découvert une entreprise sociale qui respecte ses valeurs de démocratie et de respect de l’autre.

Dates clés

  • 1985 : entre à la RATP en tant que chef de station
  • 2020 : Élue déléguée mutualiste retraitée

Quel a été votre parcours à la RATP ?

« Je suis entrée à la RATP en 1985 en tant que chef de station. Je fus ensuite receveuse, agent de contrôle de ligne, machiniste, conductrice de métro puis conductrice de RER polyvalente. »

Depuis quand êtes-vous déléguée mutualiste ?

« Je me suis d’abord engagée dès les années 1985 au sein de la Mutuelle en tant qu’adhérente. Jean-Claude Labadie, mon délégué, m’a proposé d’être sa suppléante.

C’est ainsi que j’ai découvert une entreprise sociale, qui n’a pas d’actionnaire à qui il faut rendre des comptes, mais des adhérents. C’est ce principe mutualiste, avec des valeurs de démocratie et de respect de l’autre, qui collent bien à ma personnalité et à mes convictions personnelles.

Lors de son départ à la retraite, après m’avoir cooptée, je suis devenue déléguée en 2003. Six ans plus tard, je me suis présentée aux élections suivantes. Devant partir à la retraite, j’ai demandé à être déléguée d’Île-de-France et je fus élue par les adhérents. »

En quoi consiste votre rôle ?

« Mon rôle consiste à faire vivre la mutuelle en tant qu’entreprise et en tant que mouvement social. Donner envie à des adhérents de s’investir, de devenir délégués. Il s’agit aussi d’apporter des réponses concernant l’accès aux soins des adhérents dans un cadre réglementaire, économique et social de plus en plus contraignant.

C’est dans ce cadre, et dans une société où la santé devient un bien marchand, que notre mutualité livre une bataille sociale et solidaire pour l’accès aux soins pour tous et la défense de la solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle. Lorsque des adhérents sont mécontents, je fais remonter les faits aux services concernés et j’essaie d’apporter des solutions.

La mutuelle, ce ne sont pas que des prestations, c’est le bien commun de tous les adhérents qui peuvent, s’ils le souhaitent, devenir acteurs de leur santé. »

Quels moments forts gardez-vous en mémoire ?

« Les Assemblées Générales, la convivialité qui règne au bureau des délégués et le militantisme de ses administrateurs, les remises de médailles, les visites de l’EHPAD et l’accompagnement des personnes en situation difficile. »