Bien dormir : nos astuces pour de meilleures nuits

Le sommeil est considéré comme réparateur lorsqu’on se réveille avec la sensation d’être en forme. Sa qualité tient parfois à des petits détails qui peuvent tout changer. À vos marques, prêts, dormez (bien) !

 

15% à 20% des Français souffrent de problèmes d’insomnie, selon l’Inserm.

Une question de préparation

Les heures précédant la plongée dans les bras de Morphée s’avèrent parfois déterminantes pour le repos à venir. Plutôt que les écrans qui nous accompagnent parfois jusqu’à notre chambre (une étude de l’Inserm révélait dès 2018 l’incidence de la fameuse lumière bleue sur l’endormissement), mieux vaut donc favoriser des activités plus relaxantes, comme la lecture ou l’écoute de musique douce. Une alimentation plutôt légère pour le dîner pèse également dans la balance.

A chacun ses heures

Autre conseil clé distillé notamment par l’Assurance maladie : le respect, autant que possible, d’horaires réguliers de début et de fin de sommeil, y compris le week-end. L’avantage ? Transmettre au corps et au cerveau les habitudes d’une horloge interne bien réglée, notamment pour annoncer le début de la nuit de sommeil. À ce titre, rien ne sert de lutter contre des signes qui ne trompent pas (bâillements, paupières lourdes, besoins de s’étirer) et qui doivent vous inciter à rejoindre votre couette. Il convient par ailleurs de tordre le cou à l’idée reçue sur le temps de sommeil nécessaire qui serait de 8 heures. Certaines personnes peuvent en effet se sentir très en forme après 6 heures de repos alors que d’autres auront besoin de 9 heures.

Inspirez, expirez, relaxez…

Certains médecins et théoriciens du sommeil mettent en avant les bienfaits d’exercices très simples à réaliser une fois bien installé dans son lit (allongé sur le dos, les bras le long du corps). Au-delà d’orienter les pensées sur autre chose que d’éventuels sujets préoccupants, voilà une habitude qui contribue à relâcher la pression. Alors pourquoi ne pas tester, par exemple, la respiration carrée. Une inspiration de 4 secondes, puis une retenue d’air, une expiration et un autre blocage de poumons du même temps, à répéter pendant 5 à 6 minutes. De quoi entrer dans un état quasi méditatif. Détente assurée !

La sieste, une bonne compensation

Certaines personnes souffrant de troubles du sommeil (ce qui, précisons-le, peut être un motif de consultation) optent pour une petite parenthèse en journée. Là encore, l’Assurance maladie est formelle : 20 minutes de sieste après le déjeuner suffisent pour réduire les risques d’accident de la circulation ou du travail, rééquilibrer le fonctionnement du système nerveux ou encore favoriser la créativité.