Le Do-it-yourself, la fierté et le plaisir de faire soi-même
Couture, cuisine, jardinage, bricolage… L’époque raffole du Do-it-yourself. Facilitées par Internet et les réseaux sociaux, ces activités de loisirs croisent aussi des considérations économiques et écologiques.
Qui n’a pas dans son entourage un ami devenu pro de la machine à coudre, une cousine redoutable en rénovation de vieux meubles, ou un collègue qui illumine les lundis matin de viennoiseries faites maison ? À moins que ce soit vous, cet ami, cette cousine ou ce collègue devenu.e adepte du Do-it-yourself (DIY) ? Vous ne seriez pas le premier.
D’après une étude de l’Observatoire des consommations émergentes, en 2018, 8 Français sur 10 déclaraient pratiquer le DIY. En tête de ces activités : le bricolage, le potager, la fabrication et la rénovation d’objets ou de mobilier, et la mécanique automobile.
S’épanouir autrement
Comme première motivation, les personnes interrogées citaient le plaisir de faire soi-même. Dans une société où nombre de salariés utilisent leurs dix doigts principalement pour tapoter sur un clavier d’ordinateur, les activités manuelles permettent de s’épanouir autrement. Un moyen de se changer les idées, de s’exprimer, de passer du temps avec ses proches ou de rencontrer de nouvelles personnes.
Le retour en force du DIY peut aussi s’expliquer par l’opportunité de faire des économies. 23 % des répondants à l’étude de l’Observatoire des consommations émergentes ont invoqué cette raison. Certains ont mis en avant la volonté de contrôler la manière dont les choses sont faites et la recherche d’autonomie et de réduction des dépenses auprès des entreprises. Ceux qui se veulent “consom’acteurs” trouvent donc dans le DIY une manière de consommer autrement, plus sobre et plus respectueuse de l’environnement.
Une multitude de tutos pour se lancer
Les entreprises ont néanmoins su s’adapter à la tendance. Plusieurs enseignes de bricolage proposent désormais des cours pour repeindre son salon, fabriquer un meuble en bois ou installer une VMC. Une société propose quant à elle de s’initier à l’artisanat auprès de professionnels. En 3 heures, on peut apprendre à faire son pain, ses cosmétiques, coudre ou se lancer dans la poterie.
La découverte du faire soi-même peut aussi se faire auprès d’associations. Nombre d’entre elles proposent des ateliers à des prix modiques, voire gratuits. Les librairies regorgent quant à elles de livres promettant de devenir un as du DIY. Enfin, Internet et les réseaux sociaux offrent un vivier inépuisable de tutos et de vidéos pour se lancer.
Où piocher des idées de DIY à faire en famille ?
Vert cerise : ce blog, décliné sur Instagram, propose tout un tas de tutoriels et de pas-à-pas pour réaliser des pots à crayon, une peluche à partir de vieux tissus ou encore un décor de western.
Le grand livre de cuisine des enfants : élaboré de manière que l’enfant se repère seul, ce livre met à leur portée des recettes simples et ludiques, de l’œuf mimosa au gratin dauphinois en passant par des légumes farcis.