Didier Apchain – délégué mutualiste : la solidarité en paroles et en actes

Après une première vie en tant que pâtissier, Didier Apchain entre à la RATP à 32 ans. C’est là qu’il découvre les valeurs mutualistes et débute un engagement qui perdure depuis près de deux décennies.

Dates clés

• 2000 : Entre à la RATP.
• 2006 : Élu en tant que délégué mutualiste.
• 2023 : Devient également visiteur bénévole des familles d’orphelins.

En quoi consiste votre rôle de délégué mutualiste ?

Je suis le relais entre la mutuelle et mes collègues de la RATP. Je réponds à leurs questions, les aide à remplir leurs dossiers d’adhésion, je transmets les documents pour que tout soit traité rapidement, surtout pour ceux qui n’ont pas le temps ou sont moins à l’aise avec l’informatique.

Avez-vous d’autres missions ?

Depuis 2023, je suis aussi visiteur bénévole des familles d’orphelins. C’est un rôle d’accompagnement pour leur donner du soutien dans ces moments très difficiles. Je rends visite à ces familles, à leur demande, pour les aider à monter un dossier qui sera présenté à une commission qui pourra leur accorder des aides. Ma venue se fait dans une démarche de non-jugement et avec beaucoup de compassion. C’est souvent bouleversant, mais toujours très enrichissant de pouvoir les aider.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous engager ?

J’ai découvert l’engagement mutualiste en devenant machiniste-receveur au dépôt du Point-du-Jour. Mon collègue Jean-Pierre Boniface, qui était délégué, m’a présenté ses missions et Anne Paris, gestionnaire des prestations santé, m’a encouragé à m’investir. J’ai eu envie, moi aussi, de pouvoir aider et accompagner des gens. Cela a toujours été important dans ma vie : lorsque j’étais pâtissier, je formais des apprentis. Depuis 2024, je suis assistant formation à la RATP et je m’occupe notamment du suivi des nouveaux arrivants. L’accompagnement est vraiment au coeur de mon métier et de mon engagement !

Comment décrire les valeurs de la mutuelle ?

La solidarité est au centre ! Elle s’exerce entre les générations (c’est-à-dire les actifs et les retraités) et entre tous les mutualistes. La mutuelle ne pense pas qu’aux chiffres, elle pense avant tout à ses adhérents. On agit par exemple pour les orphelins, en organisant chaque année une soirée caritative et des campagnes de dons grâce à la distribution d’agendas. Mon engagement dans la mutuelle, c’est du temps personnel mais cela a du sens. Même si j’ai 57 ans et que la retraite se profile, je compte bien continuer d’être délégué !